Sous le règne de Philippe Pétain, alors que la Seconde Guerre mondiale dévastait le continent africain notamment au Gabon, un soldat du Neu Camerun, un Ntumu du nom de Be Ndong, avait la possibilité de faire disparaitre son bataillon pendant plusieurs kilomètres et tuait désespérément les ennemis.
Lors de la bataille de Libreville ou la bataille du Gabon, opposant les hommes de De Gaulle – Les Forces françaises libres — (FFL) aux hommes de Vichy dont il appartenait, qui s’est soldée par la défaite et l’emprisonnement de ces derniers au Congo vers le 15 novembre 1940.
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Cette détention va durer deux ans et pendant ce temps, il confia le secret à un de ses supérieurs blancs, puis lui fit la démonstration en se rendant invisible et revint en vie après quelque temps.
Le supérieur lui a demandé si un autre que lui connaissait ce secret, Be Ndong lui répondit qu’il appartenait à un clan qui initiait les gens aux secrets de l’immortalité et que cette confrérie n’avait plus beaucoup de membres. Il fait partie des derniers à le détenir.
Le supérieur, de peur que son prisonnier ne s’échappe au contact du monde forêt ou qu’il ne rejoigne pas les ennemis de guerre lui fit trancher la tête.
Chose incroyable, le général De Gaulle, quelques années plus tard, vint s'initier à ce secret au nord Gabon dans sa fuite face aux Allemands, et qui va lui permettre avec les forces militaires africaines « les initiés aux armes de guerre » de reprendre Paris et sauver la France en aout 1944. La trace de son initiation a laissé au Gabon, chez les Fang, une danse au nom de Gaulle.
C’est ainsi que cette science du passé s’est en partie transmise au cours des différentes périodes de l’histoire jusqu’au XXe siècle de notre ère, date à laquelle des forces sombres ont eu raison de l’esprit un temps.
Comment retrouver ce génie dans la conscience historique et l'enseigner dans un monde en perpétuel agression?
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